Nicolas Ménager, Tuña
Homme Médecine spécialisé en science chamanique amazonienne,
Naturo-thérapeute holistique
Nicolas Ménager s'est incarné avec une conscience fine, observant avec perplexité le comportement des adultes, souvent marqué par des attitudes toxiques et dissociées. « Domestiqué et civilisé » comme il aime à le décrire, il traverse les premières étapes de la vie, soumis au formatage de la société, subissant au passage quelques traumatismes et blessures sacrées. Ces expériences le confrontent à la dissociation psychique, à la maladie, et à l'initiation implacable de la mort.
Malgré les méandres de la vie humaine, Nicolas a toujours maintenu un lien profond avec sa conscience. Ses erreurs et ses transgressions ont été payées au prix fort, une conséquence directe de son haut degré de conscience. Enfant, il ressent déjà intensément la pression sociétale sur ce qu’elle juge être important et primordial: devenir rentable et faire ce qui correspond au cadre établi, en cultivant l'ignorance du bon sens et la pensée unique.
Après des années d'études ordinaires et un début de vie active sans grande motivation, Nicolas répond aux appels de son âme en changeant de direction. Il suit alors une formation de trois ans en naturopathie, tout en travaillant dans un magasin de plantes médicinales en tant que conseiller en naturopathie et phytothérapie. Il poursuit ensuite des études en biologie et en éthologie pour approfondir sa compréhension des mécanismes du corps humain, ses mécanismes logiques, bio-logiques et somatiques.
La rencontre avec le chamanisme mexicain à l'âge de vingt ans marque un tournant décisif dans sa vie. Ce peuple, qu’il considère comme encore enchanteur par « la qualité de son cœur et la magie tellurique de sa terre », l'a profondément touché. C’est lors d'une cérémonie initiatique avec l’énergie du grand-père cactus Mezcalito dans le désert mexicain, qu'il reçoit son premier nom spirituel : "Camino de Venado". Cette expérience initiatique révèle sa véritable voie, déclenchant en lui un éveil spirituel profond. Pour la première fois, il chante des chants sacrés et comprend la langue locale comme si quelque chose s’était déverrouillé dans son esprit.
Accueilli parmi les chamans mexicains, Nicolas poursuit son chemin pendant quatre ans, voyageant entre la France et le Mexique, et participant à leurs soins et tournées.
Il rencontre en parallèle une autre grande chamane, Ema'A et avec elle, la Grand-mère de l’Amazonie. Elle le forme jusqu’à ce qu’il devienne son assistant pendant presque sept ans. C’est elle qui, la première, reconnait en Nicolas la vocation d'homme médecine. Il réalise sous son appui ses premiers rituels : huttes de sudation, cérémonies botaniques et travaille sur des parfums énergétiques et des élixirs chamaniques distribués auprès d'ostéopathes, de guérisseurs, de psychologue et autres thérapeutes.
Mais ceci n’était que l'introduction de son chemin initiatique.
Par la suite, il passe du temps en Amazonie pour apprendre du monde végétal directement des lignées de curanderos indigènes et devenir « Docteur végétaliste ». Ses principaux maîtres, Don Alberto Reátegui et Don Daniel Arevalo, lui transmettent leurs connaissances et leurs pratiques. Don Alberto Réategui l’a fait travailler dans la lumière, la simplicité et la joie et lui a tout transmis comme s'il était un fils. A l’inverse, Don Daniel, par le biais de la tradition Shipibo et de la diéta amazonienne d'apprentissage, lui fait visiter l’ombre et le fait apprendre « à la dure ». Selon la méthode de transmission des lignées des chamanes shipibos-conibo, au coeur de cette science initiatique, il y a des moments de grâce et aussi des passages infernaux et des gouffres géants et béants menant tout droit aux enfers à traverser. Des passages où le corps est déchiré, déchiqueté et écartelé.
Le processus initiatique en Amazonie, connu sous le nom de "diéta de plantas", exige un engagement profond et des privations rigoureuses. Pendant cette période, les initiés doivent respecter des règles strictes, comme éviter le sel, le sucre, les épices, l'alcool, le porc, et les relations sexuelles, tout en étant isolés dans la forêt pour recevoir les enseignements des esprits des plantes.
Don Daniel insistait sur l'importance d'une diète de base d'au moins six mois pour mériter le titre de chamane. Nicolas a accepté ce défi sans hésiter, économisant de l'argent et quittant son appartement en France pour passer un an en Amazonie, dont neuf mois consécutifs en diète. Cette période d'isolement dans la jungle, à 22 heures de pirogue de la ville de Pucallpa, est marquée par une purification intense et un travail énergétique avec diverses plantes maîtresses telles que l’ayahuasca et accompagnée de jeûns fréquents.
Durant cette période, Nicolas vit de nombreuses expériences marquantes. Il survit à des piqûres de grosses araignées vénéneuses et à des intoxications sévères dues à des erreurs de dosage de plantes toxiques. Il est aussi confronté à la malveillance de Don Daniel, qui a basculé dans la sorcellerie et tente de lui nuire. Des sorciers locaux, appelés brujos, cherchent également à lui voler son pouvoir acquis au fil de ses diètes. Malgré ces défis, Nicolas persiste, traversant de nombreuses nuits blanches et frôlant la mort à plusieurs reprises, mais toujours vivant et miraculé.
À son retour en France, Nicolas a dû passer par une longue période d'intégration, marquée par des cauchemars et un stress intense. Il réalise que la rencontre avec Don Daniel, bien que rude, faisait partie de son chemin initiatique. Des conseils tardifs d'Emaha, et d'autres personnes influentes, l'ont poussé à quitter Daniel. Elle-même a subi de graves conséquences, arrêtant toute pratique de médecine chamanique après avoir frôlé la mort.
Les séquelles des mauvaises intentions de Daniel ont hanté Nicolas. Il a continué à chercher des moyens de purification, rencontrant les Shuars et d'autres maestros garant d’une réelle éthique, notamment ceux des Shipibos au Pérou. Ils tentent alors de soigner et d'extraire les énergies malveillantes implantées par Daniel. Un long processus de régénération s’en est suivit, durant lequel Nicolas a dû affronter des souvenirs traumatiques et des intoxications graves.
Puis il décide de reprendre une diète longue durée sous la direction d'un nouveau maestro Shuar d'Équateur, Don Luis Ricardo Tsakimp. Ce dernier, président du conseil des Uwishines d'Équateur, est réputé pour ses guérisons spectaculaires de cas de cancer en phase terminale. Ricardo expliquait que « c'est une question de puissance » , soulignant l'importance d'une formation longue et rigoureuse à travers des diètes d'apprentissage pour accumuler la force nécessaire à la guérison des maladies. « Tuna » est le nom d’initiation qu'il reçoit des Shuars -ce nom d’homme médecine signifie : la cascade, c’est à dire le temple sacré des esprits, des ancêtres et le lieux privilégié de certains rituels secrets initiatiques-.
Nicolas a poursuivi son apprentissage sans relâche, réalisant des bilans de santé et des évaluations énergétiques régulières. À sa grande satisfaction, les résultats montraient qu'il avait éliminé toutes les traces de ses anciens tourments.
Toujours avide de connaissances, Nicolas continue à élargir son horizon, explorant d'autres cultures de praticiens. Il rencontre des amis français installés en Amazonie depuis longtemps, qui avaient ouvert des centres et possédaient des parcours et des CV similaires au sien. Il rencontre ainsi le Dr. Jacques Mabit, fondateur du centre Takiwasi, une clinique et un centre de recherche dédié aux médecines traditionnelles et modernes dans la région de Tarapoto. Nicolas consulte le Dr. Mabit pour un « contrôle technique » , un scan et une évaluation diagnostique approfondie. Après une analyse minutieuse, Dr. Mabit lui a dit : « Tout est parfait, il n'y a rien à dire. C'est propre. Beau travail. Félicitations. »
Ce travail ardu l'a laissé épuisé mais vivant, marquant la fin d'une intense épreuve initiatique de 23 ans.
Aujourd'hui, Nicolas continue d'apprendre et d'approfondir ses connaissances, aspirant à devenir un sage et à ouvrir un centre de médecine traditionnelle. Ses capacités chamaniques ont mûri, et il est maintenant prêt à entamer un nouveau cycle de travail, avec l'espoir de contribuer significativement au salut et au bien-être des autres.
Nicolas Ménager est reconnu pour son travail dans la lumière et la simplicité, ainsi que pour sa capacité à naviguer entre les ombres. Son parcours est marqué par une profonde gratitude envers ses maîtres et une reconnaissance des dettes qu'il a payées au prix de la conscience spirituelle élevée avec laquelle il est né.
MON PARCOURS
Mes qualifications
FORMATIONS CHAMANIQUES
2000 - 2024
• 23 ans d'initiations chamaniques
• Docteur végétaliste dans la lignée des « Shipibos Conibos » auprès de la famille Arevalo, 9 mois de diètes initiatiques de formation et d'isolement dans la jungle
• Initiations avec des lignées de chamanes métisses et Quechua
• 6 mois de diètes éparses d'exploration
• Initiation de 3ème niveau avec des indiens « Shuars » d’Equateur, 1 an de diète d'apprentissage shuars - Maestro Ricardo Tsakimp, représentant de l’Union des Iwishines d’Equateur, 5ème niveau.
• Apprentissage sur la voie du "Muraya" (scientifique végétaliste) dans une famille héritière de cette rare connaissance. 11 mois de diètes fortes.
ETHOLOGIE & DECODAGE BIOLOQIQUE
2008 - 2009
Dans la poursuite de l’étude, bien comprendre les comportements des animaux et des humains et tous les mécanismes biologiques et somatiques qui tournent autours de la survie, dans la Nourriture, le Territoire et la Reproduction.
NATUROPATHIE
2001 - 2003
La Naturopathie est en quelque sorte un Bac général des sciences holistiques. Elle permet d’avoir une vision d’ensemble de l’être humain. L’idée générale est que si vous traitez les symptômes sur les feuilles d’une plante sans vérifier si cette plante vit dans son milieu naturel, alors les symptômes reviennent. Savoir si elle a besoin de pousser à l’hombre d’un arbre ou au contraire en plein soleil dans un sol acide ou alcalin est indispensable.
Si la plante voisine sécrète du poison par le biais des racines pour éviter des concurrences dans son espace de vie, et bien dans ce cas traiter les symptômes sera insuffisant.
Vérifier l’ensemble de son environnement et passer de préférence par le biais des remèdes naturels sans être en guerre avec la médecine industrielle et savoir intelligemment coopérer avec l’ensemble des leviers de la santé.